Connaissez-vous son histoire ? Marie-Cécile au Domaine de Chezelles, passionnée par les abeilles va vous la raconter.
C’est un animal semble-t-il pas très connu mais très rigolo !!
Il sait collaborer de façon stratégique avec d’autres animaux, ce qui est assez rare dans la nature. En général, les animaux savent profiter d’animaux plus gros, par exemple en récupérant les restes de leur nourriture, mais c’est tout. Un exemple : ce sont les abeilles qui attendent que les gros bourdons aient percé la base des fleurs profondes pour aller récolter un peu de nectar. Alors qu’elles n’ont pas une langue assez longue pour aller récupérer ce nectar elles-mêmes, ni des mandibules assez puissantes pour percer la base des fleurs. Ca c’est malin, mais ce que fait le ratel, c’est encore autre chose.
En fait, cette espèce de blaireau, qui vit notamment en Afrique, est folle de miel. D’ailleurs on l’appelle aussi le blaireau à miel. Et il est très copain avec un oiseau que l’on appelle l’indicateur à miel (en anglais c’est honeyguide).
Savez-vous ce que font ces deux compères ?
Eh bien l’oiseau survole les fôrets, à la recherche de ruches sauvages. Quandil en a repérée une, il se pose sur une branche et lance un cri très particulier, que le ratel comprend parfaitement. Ce dernier, même s’il se baladait à des kilomètres, arrive alors ventre à terre et s’attaque à la ruche, à l’aide de ses griffes très longues. Cinq centimètres, environ ! Lorsqu’il a réussi à l’ouvrir, il se met à manger le miel, alors que l’oiseau reste perché. En plus, le ratel dispose d’une fourrure très épaisse qui le protège des piqûres. Pauvres abeilles !!
Une fois rassasié, le ratel s’éloigne et c’est au tour de l’indicateur de se régaler en dégustant tout le couvain. La ruche se retrouve donc entièrement vidée de son contenue par les deux compères, et le tour est joué.
Le ratel a besoin de l’oiseau , et l’oiseau a besoin du ratel.
– 4 belles pommes acidulées (reines des reinettes ou grannys)
– 60 g de beurre salé
– 4 cuil.à café de miel de bruyère
– 4 pincées de cannelle en poudre
– 4 pincées de quatre-épices (mélange de gingembre, de girofle, de noix de muscade et de poivre réduits en poudre)
– 4 tranches de pain
– 15 cl de cidre (environ 1 verre)
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1) Préchauffez le four à 150 °C (th.5). Lavez les pommes et séchez-les. Découpez un cône par le haut pour ôter le coeur et les pépins.
2) Placez les tranches de pain dans un plat à four et posez les pommes dessus. Versez dans chacune d’elle 1 cuillerée à café de miel, 1 pincée de cannelle et 1 de quatre-épices. Répartissez le beurre coupé en morceaux sur les pommes.
3) Versez le cidre dans le fond du plat et enfournez 45 minutes environ. Baissez la température du four à 120 °C (th. 4) si les pommes commencent à éclater. Si nécessaire, ajoutez un peu d’eau en cours de cuisson. Arrêtez la cuisson lorsqu’elles sont fondantes et un peu ratatinées.
BON APPETIT !!!!
Ces pommes sont délicieuses telles quelles, mais vous pouvez aussi les servir avec de la crême fraîche ou une crème anglaise.
Et oui, déjà la fin de l’été qui arrive à grands pas… Mais pas tout à fait la fin de la période apicole !
En effet, en ce moment, nos ruches sont sur les bruyères « erica », en Sologne. Si je vous dis la bruyère « erica », c’est parce qu’il existe différentes sortes de bruyères que les abeilles aiment butiner.
En effet, pour mettre nos petites abeilles en condition pour nous produire du bon miel, l’emplacement des ruchers est une chose essentielle.
La plupart du temps, nous louons ces emplacements à des fermiers autour de Chezelles, et Maurice, mon grand-père, passe tous les ans payer les loyers. Il le fait sans ronchonner car il vaut mieux payer un peu plus cher et disposer d’excellents lieux où il y a beaucoup de « bonnes » fleurs, car cela nous permet de récolter des miels de très haute qualité comme vous le savez. Finalement, c’est un peu comme les hôtels en bords de mer, les meilleurs emplacements sont les plus chers…
Mais qu’est-ce qu’un bon emplacement ? Une vue mer ? 😉