C’est la saison de s’essayer à la préparation de clafoutis. Au Domaine Apicole de Chezelles, Marie-Cécile et Paulette nous ont proposé une délicieuse petite variante.
CLAFOUTIS AUX POIRES, AU MIEL, ET AUX AMANDES
Préparation : 10 min
Cuisson : 20 min
Ingrédients pour 4 personnes :
– 2 oeufs entiers
– 1 jaune d’oeuf
– 3 cuill. à soupe de sucre
– 2 cuill. à soupe de Maizéna
– 15 cl de crême fraîche
– 500 g de poires type comice, assez fermes
– 2 cuill. à soupe de miel
– 30 g d’amandes effilées grillées
– 3 cuill. à soupe de sucre glace
Préparation :
Mélanger au fouet, les oeufs avec le jaune et le sucre. Verser la Maizéna, puis le crême fraîche, peu à peu.
Couper les poires en deux, les épépiner, les peler et les détailler en cubes.
Préchauffer le four à 190° C.
Dans une poêle antiadhésive, chauffer le miel. Ajouter les cubes de poires. Bien mélanger. Laisser cuire 2 à 3 minutes.
Verser le mélange à clafoutis dans la poêle. Dès que le fond commence à colorer, retourner le clafoutis et cuire l’autre côté.
Disposer le clafoutis dans un plat à gratin. Enfourner et laisser cuire quelques minutes.
Sortir du four. Parsemer d’amandes et saupoudrer de sucre glace.
La neige va bientôt recouvrir les campagnes alentours, propice à de longues balades et à des batailles de boules de neige. En y regardant bien, on pourra aussi trouver ça et là des perce-neige, comme Marie-Cécile lors de sa balade dominicale.
D’ailleurs dit-on « un » perce-neige ou « une » perce-neige ? Les avis sont partagés et l’utilisation des deux genres est tolérée.
Les abeilles en tout cas elles ne se posent pas la question, du moment qu’elles ont de quoi butiner, et c’est le cas avec des perce-neige.
Bien sûr les récoltes sont minuscules et encore faut-il que les abeilles butinent déjà, mais ce premier nectar de la saison leur permet parfois de rédemmarrer le couvain dans la ruche.
Le nectar est très important, d’autant que si toutes les fleurs offrent du pollen, par définition, toutes les fleurs n’offrent pas de nectar.
Essayons de jouer un peu ! Connaissez-vous des fleurs qui n’offrent pas de pollen ?
Oui, il y a la rose. Il existe du miel à la rose, obtenu par macération, mais si vous entendez quelqu’un employer l’expression « miel de rose », ce n’est pas approprié.
Ensuite…. oui il y a le forsythia. Cela dit il y a aussi des fleurs qui sont riches ou très pauvres en nectar selon les variétés. Par exemple, certaines fleurs de pommiers sont très riches, alors que d’autres n’en offrent quasiment pas, tout comme les tournesols.
Parmi les fleurs extrêment riches en nectar, il y a la fleur de molêne, que l’on appelle aussi le bouillon blanc. Ce sont des espèces de longues hampes jaunes que l’on voit au bord des chemins.
Il y a aussi des fleurs riches en nectar auxquelles les abeilles ne peuvent pas accéder. Comme par exemple le buddleia que préfèrent les papillons, ou le lilas. La langue des abeilles est tout simplement trop courte pour arriver au fond des petites fleurs où se trouve le nectar. Les papillons eux sont pourvus d’une langue plus longue.
Il y a des situations parfois amusantes. Par exemple pour certaines fleurs, les abeilles ont besoin de compères. Prenez la tulipe, le resserrement des pétales fait que l’abeille à beaucoup de mal à aller au fond la fleur et d’ailleurs elle ne s’y risque pas. En revanche les gros bourdons de type bombus, arrivent à percer la base des tulipes pour y prélever directement le nectar. Une fois le trou formé, les abeilles, malines, pourront aller s’y goinfrer à leur tour. Le même phénomène se produit avec les grosses pervenches, les violettes, et autres fleurs précoces.
Avec les violettes, la stratégie est perfectionnée. ces magnifiques fleurs regorgent de nectar, mais ce dernier est logé dans le pétale inférieur. En fait, le nectar se trouve dans ce que l’on appelle l’éperon du pétale inférieur. Et pas question pour les abeilles de pouvoir percer cette solide forteresse. Ce sont une fois de plus les gros bourdons qui ouvrent une brêche dans l’éperon, et ainsi ouvrent une voie royale à nos petites amies.
Le sort des mâles, c’est-à-dire des faux bourdons, est peu enviable à cette époque de l’année.
En effet, s’ils on mené une vie de patachon jusque-là, et bien sûr fécondé ou, pour la plupart, tenté de féconder la Reine, ils sont désormais expulsés manu militari des ruches, car ils sont devenus tout simplement inutiles à l’approche de l’hiver. Hors de question de conserver des bouches inutiles dans la ruche !