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Le miel : nourriture des dieux et autres croyances

Petit retour en arrière….que dis-je ?! Grand retour en arrière. Un peu d’histoire pour en savoir un peu plus sur ce nectar qu’est le miel.

Selon les Egyptiens, le miel serait né des larmes du dieu soleil Rê.

Les hiéroglyphes présents dans les pyramides illustrent la place essentielle de cet ingrédient dans la vie quotidienne. La plus ancienne description de l’apiculture en tant que méthode d’élevage des abeilles remonte à près de 4500 ans : elle figure sur un bas relief du temple du Soleil d’Abou Ghorab, en Basse Egypte. Le miel est alors utilisé tant en médecine qu’en cuisine et en cosmétologie. On s’en sert notamment pour soigner les blessures et les coupures. La plupart des remèdes utilisés à l’époque sont faits à base de vin de miel et de lait. Les Egyptiens préparent aussi des biscuits au miel pour les donner en offrande à leurs dieux. Et au cours de l’embaumement, ils utilisent le miel, la cire et la propolis, associés à d’autres plantes, pour la conservation des corps. Continuer la lecture de « Le miel : nourriture des dieux et autres croyances »

Petit plat d’automne !

Un légume très peu connu a fait son apparition dans la cuisine de Marie-Cécile.

Le panais, légume de saison voisin de la carotte, a piqué la curiosité de tout le Domaine Apicole !

VELOUTE DE PANAIS ROTI AU MIEL

Ingrédients pour 4 personnes :

– 1 Kg de panais

– 2 oignons

– 8 carottes

– 1 litre de bouillon de volaille

– 2 cuil. à soupe d’huile d’olive

– 2 cuil. à soupe de miel

– 1 cuil. à café de curcuma

– 1 cuil. à café de piment doux

– 1 cuil. à café d’ail semoule

– un peu de crème fraîche et de gingembre râpé pour la déco

Préparation :

Coupez les panais en dés et l’oignon grossièrement, placez-les dans un grand plat à tarte, arrosez d’huile d’olive et de miel. Saupoudrez les épices et enfournez 45 minutes à 190 ° C en remuant de temps en temps.

Quand le panais est cuit (tendre et rosé), transférez dans une casserole, ajoutez le bouillon et faites cuire quelques minutes avant de mixer au pied à soupe.

Servez avec une touche de crème fraîche au gingembre.

Effervescence au Domaine Apicole

Cette semaine au Domaine Apicole de Chezelles, beaucoup de monde dans les ruches comme tout autour d’elles d’ailleurs !

Nous avons reçu la visite de plusieurs classes, notamment celle du Collège Sainte Solange de Châteauroux.

Tous ces collègiens curieux et avides d’informations apicoles !!!!

Ils ont revêtu l’habit de travail obligatoire pour voire évoluer les abeilles dans leur milieu et surtout pour éviter les piqûres de ces gentilles petites bêtes. Et ont suivi Paulette et Marie-Cécile, qui elles ont passé leur habit de professeur.

Revenus à la miellerie, ils n’ont pu s’empêcher de goûter au délicieux miel qui venait juste d’être extrait.

Les visites se sont déroulées merveilleusement bien, dans le calme et la bonne humeur, et tous sont repartis ravis et des « abeilles »…..oups ! des étoiles plein les yeux.

ORGANISATION ET HARMONIE

Dans une ruche bien organisée, la rigueur et l’harmonie sont nécessaires.  Des dizaines de milliers d’abeilles composent cette usine en perpétuel mouvement et toutes collaborent avec efficacité dans un même but : assurer la pérennité de la ruche.

 CONCEPTION

Chacun des rayons de la ruche est composé d’alvéoles juxtaposées. Leur forme hexagonale, est celle qui nécessite le moins de cire pour la construction, permet de stocker le plus de volume dans un minimum d’espace et offre une résistance maximale. Au centre du rayon, les nourrices veillent sur le couvain.

COMMUNICATION

Les abeilles se transmettent de la nourriture par trophallaxie : celle qui désire du nectar place une antenne dans les mandibules d’une consœur et tend la langue. Celle-ci régurgite le liquide. C’est de cette façon que s’effectue peu à peu le processus de digestion des sucres. Et aussi de cette façon que se délivrent les messages, grâce aux contacts antennaires et aux phéromones contenues dans la salive. D’abeille en abeille, la Reine peut ainsi inhiber le développement des ovaires aux ouvrières.

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Petite recette printanière

L’arrivée du printemps nous donne quelques envies de fraîcheur dans nos assiettes !! Voici une petite recette appréciée par le Domaine Apicole de Chezelles.

SALADE DE POULET, SESAME, MIEL, CHAMPIGNONS ET TOMATES SECHEES

Préparation : 20 min

Cuisson : 10 min

Ingrédients pour 2 personnes :

– 100 g de mélange de salade

– 200 g d’aiguillettes de poulet

– 150 g de champignons de Paris frais

– 4 rondelles de tomates séchées

– quelques croûtons à l’ail

– 1/4 d’oignon rouge

– 1 cuill. à soupe de miel d’acacia

– 2 cuill. à café de sésame

– 4 cuill. à soupe de vinaigre balsamique

– 3 cuill. à soupe d’huile d’olive

– sel

– poivre du moulin

Préparation :

Couper les champignons en lamelles. Les cuire dans une poêle et en fin de cuisson ajouter 1 cuillère de vinaigre balsamique.

Couper les rondelles de tomates séchées en morceaux.

Couper l’oignon en très fines lamelles.

Couper les aiguillettes de poulet en morceaux et les cuire dans une poêle avec un peu d’huile d’olive. Parsemer les morceaux de viande avec le sésame.

Une fois la cuisson terminée, réserver la viande dans un saladier.

Déglacer la poêle avec le vinaigre balsamique, puis ajouter le miel.

Verser cette sauce sur la viande et mélanger.

Réchauffer les champignons (servir chaud)

Verser dans chaque assiette : salade, oignons, tomates séchées, croûtons à l’ail, champignons, mélange viande, miel, sésame.

Mettre un filet d’huile d’olive, du vinaigre balsamique pour assaisonner la salade, ainsi que du sel et du poivre du moulin.

La Légende MAYA

Une légende transmise par des Prêtres Mayas, dit que c’est grâce à une princesse que leurs abeilles sacrées portent maintenant le nom de Mélipona.

Savez-vous que de nombreuses espèces de Méliponas existent vraiment ? et que comme dans notre histoire, certaines ont de beaux yeux bleus et ne piquent pas ? Elles n’ont pas de dard.

De nos jours, quelques 4000 espèces de la tribu des Méliponini (terme biologique) sont répertoriées autour de la planête parmi lesquelles 60 sont au Mexique.

Quelques-unes (2 ou 3) sont encore aujourd’hui utilisées pour l’élevage.

Trois genres ont été définis par nos scientifiques :

– les Méliponas, qui ne font pas de cellule royale,

– les Trigonas, qui font des cellules royales,

– les Lestrimelittas qui ne possèdent pas de corbeille à pollen aux pattes postérieures.

Cette légende parle de sous-espèces qui se trouvent en Amérique Centrale et sur les îles environnantes. Melipona Beecheii en est le nom scientifique. C’est elle, la véritable abeille sacrée des Mayas.

Elle a une dimension très proche de celle de nos abeilles européénnes, légèrement plus petite d’un millimètre, et donc un peu plus légère (0.085 gr).

Il en faut + ou – 12000 pour faire un kilo de miel.

Dans chaque essaim, il n’y a qu’une seule Reine, qui a les yeux noirs.

Une fois fécondée, elle pond des oeufs toute la journée. Elle vit et travaille en harmonie avec le reste des abeilles, qu’elles soient ouvrières ou mâles.

La population d’une ruche peut être variable, de 400 abeilles pour un tout jeune essaim, à plusieurs dizaines de milliers pour une grosse colonie.

Leur nid a vraiment la forme d’une pyramide. Elles stockent le miel et le pollen dans des sortes de jarres, à côté de leur couvain.

Chaque ruche produit entre 3 et 10 kg de miel par an. Il est délicieux et très bons pour la santé. Encore aujourd’hui, les mayas s’en servent surtout comme médicament.

(informations tirées du livre « Mélipona, la princesse Maya », aux éditions Baroch)

Le vol nuptial de la Reine

Drôle d’expression que « le vol nuptial de la Reine », n’est-ce pas ?

C’est le phénomène que l’on va bientôt pouvoir observer au Domaine Apicole de Chezelles.

Voici comment cela se passe…

Il faut savoir avant tout, que la Reine possède à sa naissance des milliers et des milliers d’œufs. La gelée royale dont elle a été déjà nourrie, l’a dotée d’un potentiel sexuel et reproductif incroyable. Cependant ses œufs ne sont pas fécondés, et il va falloir l’intervention d’un mâle, ou plutôt de 3000 mâles ! La Reine va faire elle-même sa sélection, en choisissant les plus forts et endurants.

Environ une semaine après sa naissance, la Reine va effectuer son « vol nuptial ». Elle va d’abord pousser des cris stridents pour avertir les mâles qu’elle va effectuer son vol. Grâce à la gelée royale, elle va grimper comme une fusée à plus de 20 mètres dans les airs.

Tous les mâles de la ruche, très excités, vont se lancer à sa poursuite. Seuls les plus véloces vont parvenir à s’accoupler avec elle, ce qui leur vaudra de retomber au sol totalement épuisés !

La Reine, une fois sa spermathèque remplie, rentrera à la ruche, pour n’en sortir qu’en cas d’essaimage.

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Parlons photos

Parlons un peu des photos du Domaine Apicole de Chezelles…

Vous le savez sans doute, les conditions d’éclairage sont très importantes quand vous voulez faire des photos en plein air et si ça change à tout bout de champs, il faut sans cesse refaire les réglages. Un nuage et zou, il faut tout re-régler, ou attendre qu’il s’en aille. Vous me direz que l’on peut aussi utiliser son appareil en mode « automatique » comme tout un chacun (c’est ce que je fais !) mais quand on veut faire les choses dans les règles de l’art, comme Maurice Mary, pas question de céder à ces facilités. Alors voilà, on bidouille l’ouverture, la vitesse, le diaphragme, la netteté et plein d’autres choses auxquelles, entre nous, je ne comprends pas grand chose. Mais quand je vois le résultat sur les superbes photographies d’abeilles et de fleurs de Maurice, eh bien, je me dis que ça en vaut la peine de ce donner tout ce mal.

 

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Le sphinx

La saison de la bruyère se termine au Domaine Apicole de Chezelles et nous commençons à faire les visites de contrôle des ruches. C’est que certains ennemis des abeilles montrent le bout de leur nez en septembre ! Il y a par exemple le sphinx, ce très gros papillon très impressionnant que nous connaissons bien. Il fait parfois peur mais il est inoffensif. Inoffensif ? Oui, mais il a un gros défaut, il ADORE le miel. Oui, oui, comme nous, on ne peut donc pas lui donner tort. Le problème, c’est qu’il n’hésite pas à s’introduire dans les ruches pour venir se goinfrer, à l’aide de sa trompe très efficace. Et le pire, c’est que souvent, les abeilles le laissent faire, ou en tout cas ne réagissent pas assez rapidement lorsque la bestiole vient commettre son larcin.

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