Même si les piqûres d’hyménoptères sont souvent bénignes, elles peuvent parfois provoquer des allergies graves chez les félins.
Pour savoir quels gestes adopter, découvrez comment réagir face à un chat piqué par une guêpe, les signes à surveiller et les premiers soins à délivrer.
Quels sont les symptômes d’un chat piqué par une guêpe ?
Après une piqûre de guêpe, les réactions varient selon la sensibilité du chat et l’endroit où il a été piqué. Voici les symptômes les plus courants, qui peuvent vous alerter et vous permettre d’agir rapidement :
-
Une grande agitation : en cas de piqûre, le chat devient subitement nerveux. Cette phase d’agitation est accompagnée de miaulements, mais aussi de mordillements ou d’un léchage de la zoné piquée – ce qui indique une douleur ou des démangeaisons.
-
Un boitement : si la piqûre se situe sur une patte, le chat évite de poser la patte au sol à cause de la douleur et se met en boiter.
-
Des gonflements : la peau autour de la piqûre est souvent rouge et enflée.
-
Une détresse respiratoire : dans les cas les plus graves, le chat peut présenter un choc anaphylactique – une réaction allergique sévère pouvant inclure un œdème de Quincke. Ce type de gonflement, qui se manifeste dans les zones du cou et de la gueule, peut entraîner des difficultés respiratoires (potentiellement mortelles). Des vomissements peuvent aussi apparaître.
-
Hypersalivation : si le chat est piqué par une guêpe dans la bouche, il peut aussi baver et garder la gueule ouverte (sans forcément avoir un œdème).
Quand faut-il consulter un vétérinaire ?
Si votre chat est piqué par une guêpe à l’œil, montre des signes de détresse respiratoire ou présente un gonflement important au niveau de la tête ou du cou : contactez immédiatement un vétérinaire. En cas de doute sur d’autres symptômes, n’hésitez pas à le solliciter pour un avis médical.
Est-ce que les piqûres de guêpes sont dangereuses pour les chats ?
Les piqûres de guêpes chez un chat sont la plupart du temps sans gravité et se limitent à une réaction inflammatoire de la zone touchée. En général, les symptômes classiques disparaissent en quelques heures. Néanmoins, pour prévenir le risque de complications, il convient de surveiller trois choses.
1. La zone piquée
Les chats se font souvent piquer autour de la tête (truffe, babines, oreilles) voire à l’intérieur de la gueule, alors qu’ils jouent dans le jardin et tentent d’attraper les hyménoptères (guêpe, frelon, bourdon, abeille). Dans ce cas, il faut être très vigilant, car votre animal peut avoir avalé l’insecte, ce qui peut provoquer une réaction grave ou des troubles respiratoires.
2. Le nombre de piqûres et l’origine
Selon l’insecte, votre chat peut avoir une ou plusieurs piqûres. En effet, certains hyménoptères peuvent piquer plusieurs fois, ce qui augmente la quantité de venin dans l’organisme et favorise le risque de choc anaphylactique. Pour mesurer la gravité de l’attaque, il convient donc de savoir différencier les piqûres d’hyménoptères :
-
Abeille : contrairement à ses congénères, l’abeille laisse son dard dans la peau et ne peut piquer qu’une seule fois (puisqu’elle meurt instantanément en piquant). Notez que toutes ne piquent pas ! Cela dépend du rang des abeilles dans la ruche. Par exemple, la reine ne pique que pour imposer sa dominance dans la colonie, mais n’attaque ni les animaux ni les humains.
-
Guêpe, frelon, bourdon : ces insectes volants peuvent piquer plusieurs fois, car ils ne perdent pas leur dard lors d’une attaque. Notez que la taille de la guêpe peut aussi avoir une influence sur la quantité de venin injectée (entre 2 à 10 microgrammes).
3. L’allergie ou non au venin
En cas de piqûre, le terrain allergique du chat joue aussi un rôle important. Si ce dernier n’a pas de problème spécifique, l’attaque d’hyménoptère n’aura pas d’incidence et les symptômes s’estomperont rapidement. En revanche, s’il est allergique au venin, sa vie peut être en danger.
Comment soigner un chat piqué par une guêpe ?
Pour minimiser l’inflammation et la douleur, il convient d’agir le plus rapidement possible. Après avoir repéré les rougeurs et la zone à soigner :
-
Immobilisez le chat : enroulez-le dans une serviette de bain en ne laissant dépasser que la zone à soigner, afin de limiter ses mouvements et le risque de griffures. Dans l’idéal, deux personnes sont requises. Une pour le maintenir, l’autre pour prodiguer les soins.
-
Retirez le dard : avec quelque chose de plat (comme une carte bancaire), enlevez très délicatement l’aiguillon. Un conseil ? Évitez la pince à épiler, au risque d’écraser le dard et de répandre le venin ! Pour éliminer les éventuelles traces d’enzymes du venin, appliquez délicatement un chiffon d’eau tiède sur la piqûre, après le retrait.
-
Déposez une poche de glace sur la zone, afin d’anesthésier la douleur et réduire le gonflement.
-
Appliquez une crème apaisante ou purifiante, pour soulager et désinfecter.
-
Utilisez une pompe aspivenin (si vous connaissez le terrain allergique du chat) : attention, cette action ne se substitue pas à une consultation chez un vétérinaire, au risque de retarder des mesures vitales.
-
Observez le comportement de votre chat pour guetter l’apparition d’éventuels symptômes aggravants ou d’autres réactions allergiques.
Comment soulager les piqûres d’insectes (chez les humains) ?
En cas de piqûre, de petites contusions, de bleu ou de bosse : utilisez notre Crème Arnica à la Propolis ! Une petite quantité de baume suffit à soulager la zone douloureuse.
Comment protéger son chat des piqûres de guêpes ?
- Prévenir le risque de piqûre : les guêpes sont nombreuses (et parfois agressives) en fin d’été et en automne, lorsqu’elles sont en quête de nourriture sucrée. De leur côté, les abeilles sont surtout présentes au printemps et en début d’été, lorsqu’elles butinent les fleurs. Durant ces périodes, redoublez de vigilance.
- Rentrer la gamelle : il est recommandé de ne pas laisser la gamelle dehors, pour éviter l’afflux de nuisibles attirés par la nourriture (hyménoptères, mais aussi fourmis, taons, araignées, etc.). Cela permet aussi de limiter les parasites dans l’eau du récipient.
- Protéger l’environnement du chat : tondre la pelouse, enlever les nids de guêpes ou ramasser les fruits tombés de l’arbre sont des gestes simples mais efficaces pour limiter les piqûres !