De l’eau pour nos abeilles

Comment les abeilles se procurent leur eau en hiver?

Surtout quand tout est gelé, les lacs, les étangs, les petits abreuvoirs… Bref, tout. C’est une excellente question ! Il faut dire que les questions que l’on me pose ainsi m’épatent souvent, les gens sont vraiment de plus en plus passionnés par les abeilles !

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Qu’est-ce qu’un essaim exactement ?

Pour débuter en apiculture, il faut posséder un essaim, c’est à dire un rassemblement d’abeilles qui se sépare de la colonie originelle pour fonder une nouvelle société.

Voici comme cela se passe : les abeilles construisent une alvéole particulière dans laquelle la Reine va déposer un œuf, qui se transformera en jeune reine. Comme il ne peut y avoir deux reines dans la colonie, des éclaireuses vont se mettre en quête d’un support comme une branche d’arbre ou un pan de mur, et tout le monde va s’y regrouper pour former le fameux essaim.

C’est alors que d’autres éclaireuses de la troupe vont rechercher le lieu idéal, dans un arbre, sous un toit ou dans une cheminée, comme ça se voit souvent. La première éclaireuse retourne alors dans l’essaim, s’engage dans une sorte de danse frétillante pour indiquer la direction exacte du nouveau logis, ainsi que la distance précise !

Les travaux de construction débutent et en peu de temps, les cirières auront construit de nouveaux rayons, qui seront prêts à accueillir la nouvelle ponte de la Reine, ainsi que les provisions de miel et de pollen.

Les essaims d’abeilles sont précieux ! Si vous en découvrez un dans votre jardin, n’hésitez pas à contacter un apiculteur de votre région qui viendra le récupérer pour créer une nouvelle colonie.

A bientôt au Domaine Apicole de Chezelles !

Tajine d’agneau aux abricots et au miel

Domaine Apicole Chezelles
Explosion de saveurs garantie.

Fondante à souhait, cette recette mêle les saveurs sucrées et salées. Le miel lui confère une douceur irremplaçable, qui contrebalance le petit côté acidulé des abricots. Ici au Domaine Apicole de Chezelles, on adore !

Ingrédients (pour 6 personnes)

– 1 gigot ou 1 épaule d’agneau de 2 kg environ

– 2 c. à soupe d’huile d’olive

– 150 g d’abricots secs

– le jus de 2 oranges

– 1 c. à soupe de grains de moutarde

– 1 c. à soupe de miel de bruyère ou de châtaignier

– sel, poivre

1. Faire macérer les abricots dans le jus d’orange

2. Découper en gros morceaux la viande d’agneau, saler, poivrer. Faire rissoler les morceaux dans une grande casserole avec l’huile d’olive.

3. Lorsque les morceaux sont légèrement dorés de tous les côtés, ajouter les grains de moutarde, le miel et 5 abricots préalablement écrasés. Laisser cuire à feu doux une bonne heure en surveillant régulièrement.

4. Cinq minutes avant la fin de cuisson, ajouter les abricots restants.

Servir bien chaud avec de la semoule et des amandes, pour un tagine maison à la fois simple et raffiné.

A bientôt pour d’autres recettes du Domaine Apicole de Chezelles !

Lune de miel…

Eh oui, il y a quelques jours, c’était la fête des amoureux, souvent qualifiée aujourd’hui de fête plus commerciale que romantique… Il est vrai que c’est assez ironique quand on connait l’origine de la Saint Valentin

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L’important c’est l’Emplacement

En effet, pour mettre nos petites abeilles en condition pour nous produire du bon miel, l’emplacement des ruchers est une chose essentielle.

La plupart du temps, nous louons ces emplacements à des fermiers autour de Chezelles, et Maurice, mon grand-père, passe tous les ans payer les loyers. Il le fait sans ronchonner car il vaut mieux payer un peu plus cher et disposer d’excellents lieux où il y a beaucoup de « bonnes » fleurs, car cela nous permet de récolter des miels  de très haute qualité comme vous le savez. Finalement, c’est un peu comme les hôtels en bords de mer, les meilleurs emplacements sont les plus chers…

 

Mais qu’est-ce qu’un bon emplacement ? Une vue mer ? 😉

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Secret de fabrication d’une alvéole de cire

Abeilles dans la ruche

A Chezelles, on me demande parfois où les abeilles récoltent la cire dont elles font les rayons. C’est une très bonne question, pleine de logique, sauf que les abeilles ne récoltent pas la cire, elles la fabriquent !

De l’âge de 14 à 21 jours, une petite glande dite « cirière », située sous leur abdomen, secrète cette merveilleuse cire. Elle va s’étaler sur une petite surface plane dont est munie la carapace de l’abeille, cette surface est d’ailleurs appelée le miroir à cire.

Là, la cire va se solidifier et former une petite plaque d’un poids d’environ un milligramme. Soit un millième de gramme !

L’abeille va ensuite brosser son ventre avec ses pattes arrière, et ainsi décoller la fine plaque de cire, que l’on va appeler l’écaille. Puis elle va la porter à sa bouche et la mastiquer, un peu comme un chewing-gum, afin de former une petite boule. Elle va déposer cette petite boule, comme une mini-brique, à l’endroit précis où ses collègues sont en train de construire une nouvelle alvéole de cire. Et voilà !

Ces alvéoles ont une forme absolument parfaite, c’est pourquoi on s’en est toujours beaucoup inspiré dans la construction aéronautique. Un ingénieur vous confirmera que les alvéoles d’abeilles offrent le meilleur rapport résistance/poids du monde ! A noter, la section d’une cellule est la même que celle d’un crayon à papier. Dites, quand remettra-t-on enfin le Prix Nobel de physique aux abeilles ?

A bientôt au Domaine Apicole de Chezelles

Le sphinx

La saison de la bruyère se termine au Domaine Apicole de Chezelles et nous commençons à faire les visites de contrôle des ruches. C’est que certains ennemis des abeilles montrent le bout de leur nez en septembre ! Il y a par exemple le sphinx, ce très gros papillon très impressionnant que nous connaissons bien. Il fait parfois peur mais il est inoffensif. Inoffensif ? Oui, mais il a un gros défaut, il ADORE le miel. Oui, oui, comme nous, on ne peut donc pas lui donner tort. Le problème, c’est qu’il n’hésite pas à s’introduire dans les ruches pour venir se goinfrer, à l’aide de sa trompe très efficace. Et le pire, c’est que souvent, les abeilles le laissent faire, ou en tout cas ne réagissent pas assez rapidement lorsque la bestiole vient commettre son larcin.

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Voleurs de miel

En ces temps froids, tous les petits animaux sauvages, pourtant bien charmants, mais qui adorent venir dérober le miel de nos abeilles sont entrés en action depuis le début de l’hiver. A chaque fois, il faut que nous allions réparer les dégâts !

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Une petite révision du parcours des produits de la ruche !! :-)

Gros plan sur la ruche et ses habitants

LA RUCHE

Elle abrite le couvain et les adultes logent dans la ruche.

Le couvain c’est  :

– 6000 œufs

– 9000 larves

– 20000 autres plus âgées

Les adultes c’est :

– la reine

– 1000 à 2000 mâles

– 40000 à 60000 ouvrières

Elles sont nettoyeuses, nourrices, cirières, gardiennes, magasinières, ventileuses et enfin butineuses.

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Le corps de l’abeille

Petite leçon d’anatomie au Domaine Apicole de Chezelles avec nos professeurs Paulette et Maurice.

Le corps de l’abeille se divise en trois parties : la tête, le thorax et l’abdomen.

 L’abdomen

Il est relié au thorax par un pétiole aussi fin que celui de la guêpe. Ce pétiole est caché par de nombreux poils. Fourchus et duveteux, ces derniers font de l’abeille une excellente pollinisatrice. De plus, leur nombre, lui permette de se réchauffer et donc de réchauffer la grappe d’abeilles, qui peut se maintenir à l’extérieur à 10° C au minimum. Le pétiole, dernier anneau de l’abdomen, est soudé au thorax.

 Le thorax

Il est relié à la tête par le cou aux puissants muscles qui donnent à la tête une mobilité exceptionnelle.

La tête

Elle présente de gros yeux qui prédominent surtout chez le mâle et qui sont composés de trois ocelles. Ces derniers apprécient surtout la luminosité et viennent compléter les qualités visuelles spécifiques de l’abeille.

Leur vue est très performante et adaptée à leur activité de butineuse. Les antennes forment le 2e organe de détection, particulièrement sensible à la température, au gaz carbonique et aux odeurs en général, qui vont leur servir de guide.

corps abeille

LA MORPHOLOGIE DE L’ABEILLE

1. antennes – 2. probocis et langue – 3. glandes hypopharyngiennes – 4. glandes mandibulaires – 5. glandes labiales – 6. bouche et mandibules – 7. oesophage – 8. jabot – 9. proventricule et ses 4 soupapes – 10. ventricule et tube de Malpighi – 11. intestin – 12. rectum – 13. aiguillon – 14. glandes Koschevnikov et Dufour – 15. réservoir à venin – 16. glande alcaline – 17. glandes de Nasanov – 18. quatorze stigmates (orifices de respiration) – 19. ocelles – 20. poils crochus – 21. deux paires d’ailes crochetées – 22. ostioles – 23. ventricules – 24. tergites – 25. glandes cirières -26. stermites – 27. 1e paire de pattes – 28. 2e paire de pattes – 29. 3e paire de pattes – 30. muscles alaires