Les vêtements de l’apiculteur

Petit tour d’horizon des différents équipements que doivent porter François et Michael pour se rendre aux ruchers en toute sécurité. Notre Paulette veille minutieusement à ce que tout soit impeccable !

L’apiculteur doit se protéger contre les piqûres, même s’il n’est pas sensible ou s’il pense être à l’abri des piqûres. On ne peut pas et on ne doit pas être certain de l’être. Aucun apiculteur ou presque, sauf pour des opérations simples et ponctuelles, ne se permet de visiter ses ruches sans un équipement minimum. Même en voiture avec des abeilles, il faut prendre des précautions et porter un équipement.

On distingue 4 types d’habits, du plus complet au plus simple :

– la combinaison intégrale

– le blouson avec voile

– la vareuse

– le voile de type américain

Par blouson, on entend une vareuse avec fermeture éclair. La combinaison intégrale doit être portée avec des bottes ou des chaussures montantes. Les élastiques aux poignets complètent la protection.

Le plus simple est le voile de type américain. Il est semi-rigide avec un filet à mailles serrées.

Il faut également utiliser des gants avec manchette en coton et doublés à l’intérieur.

Avec tout ça, nos chers apiculteurs peuvent visiter toutes nos petites amies dans leurs ruches en toute sécurité !

Essaimage et ruches en osier

En mai-juin, c’est la crise du logement ! Les abeilles sont très nombreuses (plus de 40 000) ; les ouvrières élèvent alors des larves de reines. Peu avant la naissance des « princesses », la vieille reine quitte la ruche avec une partie des abeilles et crée une nouvelle colonie : c’est l’essaimage.

Nous adorons cette période ! C’est aussi la préférée de Paulette qui est toujours partante pour enfiler sa twin (combinaison de cosmonaute ;-)) et courir récupérer un essaim dans un arbre ou au coin d’une fenêtre.

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De l’eau pour nos abeilles

Comment les abeilles se procurent leur eau en hiver?

Surtout quand tout est gelé, les lacs, les étangs, les petits abreuvoirs… Bref, tout. C’est une excellente question ! Il faut dire que les questions que l’on me pose ainsi m’épatent souvent, les gens sont vraiment de plus en plus passionnés par les abeilles !

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Qu’est-ce qu’un essaim exactement ?

Pour débuter en apiculture, il faut posséder un essaim, c’est à dire un rassemblement d’abeilles qui se sépare de la colonie originelle pour fonder une nouvelle société.

Voici comme cela se passe : les abeilles construisent une alvéole particulière dans laquelle la Reine va déposer un œuf, qui se transformera en jeune reine. Comme il ne peut y avoir deux reines dans la colonie, des éclaireuses vont se mettre en quête d’un support comme une branche d’arbre ou un pan de mur, et tout le monde va s’y regrouper pour former le fameux essaim.

C’est alors que d’autres éclaireuses de la troupe vont rechercher le lieu idéal, dans un arbre, sous un toit ou dans une cheminée, comme ça se voit souvent. La première éclaireuse retourne alors dans l’essaim, s’engage dans une sorte de danse frétillante pour indiquer la direction exacte du nouveau logis, ainsi que la distance précise !

Les travaux de construction débutent et en peu de temps, les cirières auront construit de nouveaux rayons, qui seront prêts à accueillir la nouvelle ponte de la Reine, ainsi que les provisions de miel et de pollen.

Les essaims d’abeilles sont précieux ! Si vous en découvrez un dans votre jardin, n’hésitez pas à contacter un apiculteur de votre région qui viendra le récupérer pour créer une nouvelle colonie.

A bientôt au Domaine Apicole de Chezelles !

Tajine d’agneau aux abricots et au miel

Domaine Apicole Chezelles
Explosion de saveurs garantie.

Fondante à souhait, cette recette mêle les saveurs sucrées et salées. Le miel lui confère une douceur irremplaçable, qui contrebalance le petit côté acidulé des abricots. Ici au Domaine Apicole de Chezelles, on adore !

Ingrédients (pour 6 personnes)

– 1 gigot ou 1 épaule d’agneau de 2 kg environ

– 2 c. à soupe d’huile d’olive

– 150 g d’abricots secs

– le jus de 2 oranges

– 1 c. à soupe de grains de moutarde

– 1 c. à soupe de miel de bruyère ou de châtaignier

– sel, poivre

1. Faire macérer les abricots dans le jus d’orange

2. Découper en gros morceaux la viande d’agneau, saler, poivrer. Faire rissoler les morceaux dans une grande casserole avec l’huile d’olive.

3. Lorsque les morceaux sont légèrement dorés de tous les côtés, ajouter les grains de moutarde, le miel et 5 abricots préalablement écrasés. Laisser cuire à feu doux une bonne heure en surveillant régulièrement.

4. Cinq minutes avant la fin de cuisson, ajouter les abricots restants.

Servir bien chaud avec de la semoule et des amandes, pour un tagine maison à la fois simple et raffiné.

A bientôt pour d’autres recettes du Domaine Apicole de Chezelles !

Lune de miel…

Eh oui, il y a quelques jours, c’était la fête des amoureux, souvent qualifiée aujourd’hui de fête plus commerciale que romantique… Il est vrai que c’est assez ironique quand on connait l’origine de la Saint Valentin

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L’important c’est l’Emplacement

En effet, pour mettre nos petites abeilles en condition pour nous produire du bon miel, l’emplacement des ruchers est une chose essentielle.

La plupart du temps, nous louons ces emplacements à des fermiers autour de Chezelles, et Maurice, mon grand-père, passe tous les ans payer les loyers. Il le fait sans ronchonner car il vaut mieux payer un peu plus cher et disposer d’excellents lieux où il y a beaucoup de « bonnes » fleurs, car cela nous permet de récolter des miels  de très haute qualité comme vous le savez. Finalement, c’est un peu comme les hôtels en bords de mer, les meilleurs emplacements sont les plus chers…

 

Mais qu’est-ce qu’un bon emplacement ? Une vue mer ? 😉

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Secret de fabrication d’une alvéole de cire

Abeilles dans la ruche

A Chezelles, on me demande parfois où les abeilles récoltent la cire dont elles font les rayons. C’est une très bonne question, pleine de logique, sauf que les abeilles ne récoltent pas la cire, elles la fabriquent !

De l’âge de 14 à 21 jours, une petite glande dite « cirière », située sous leur abdomen, secrète cette merveilleuse cire. Elle va s’étaler sur une petite surface plane dont est munie la carapace de l’abeille, cette surface est d’ailleurs appelée le miroir à cire.

Là, la cire va se solidifier et former une petite plaque d’un poids d’environ un milligramme. Soit un millième de gramme !

L’abeille va ensuite brosser son ventre avec ses pattes arrière, et ainsi décoller la fine plaque de cire, que l’on va appeler l’écaille. Puis elle va la porter à sa bouche et la mastiquer, un peu comme un chewing-gum, afin de former une petite boule. Elle va déposer cette petite boule, comme une mini-brique, à l’endroit précis où ses collègues sont en train de construire une nouvelle alvéole de cire. Et voilà !

Ces alvéoles ont une forme absolument parfaite, c’est pourquoi on s’en est toujours beaucoup inspiré dans la construction aéronautique. Un ingénieur vous confirmera que les alvéoles d’abeilles offrent le meilleur rapport résistance/poids du monde ! A noter, la section d’une cellule est la même que celle d’un crayon à papier. Dites, quand remettra-t-on enfin le Prix Nobel de physique aux abeilles ?

A bientôt au Domaine Apicole de Chezelles

Le sphinx

La saison de la bruyère se termine au Domaine Apicole de Chezelles et nous commençons à faire les visites de contrôle des ruches. C’est que certains ennemis des abeilles montrent le bout de leur nez en septembre ! Il y a par exemple le sphinx, ce très gros papillon très impressionnant que nous connaissons bien. Il fait parfois peur mais il est inoffensif. Inoffensif ? Oui, mais il a un gros défaut, il ADORE le miel. Oui, oui, comme nous, on ne peut donc pas lui donner tort. Le problème, c’est qu’il n’hésite pas à s’introduire dans les ruches pour venir se goinfrer, à l’aide de sa trompe très efficace. Et le pire, c’est que souvent, les abeilles le laissent faire, ou en tout cas ne réagissent pas assez rapidement lorsque la bestiole vient commettre son larcin.

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Voleurs de miel

En ces temps froids, tous les petits animaux sauvages, pourtant bien charmants, mais qui adorent venir dérober le miel de nos abeilles sont entrés en action depuis le début de l’hiver. A chaque fois, il faut que nous allions réparer les dégâts !

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