La Légende MAYA

Une légende transmise par des Prêtres Mayas, dit que c’est grâce à une princesse que leurs abeilles sacrées portent maintenant le nom de Mélipona.

Savez-vous que de nombreuses espèces de Méliponas existent vraiment ? et que comme dans notre histoire, certaines ont de beaux yeux bleus et ne piquent pas ? Elles n’ont pas de dard.

De nos jours, quelques 4000 espèces de la tribu des Méliponini (terme biologique) sont répertoriées autour de la planête parmi lesquelles 60 sont au Mexique.

Quelques-unes (2 ou 3) sont encore aujourd’hui utilisées pour l’élevage.

Trois genres ont été définis par nos scientifiques :

– les Méliponas, qui ne font pas de cellule royale,

– les Trigonas, qui font des cellules royales,

– les Lestrimelittas qui ne possèdent pas de corbeille à pollen aux pattes postérieures.

Cette légende parle de sous-espèces qui se trouvent en Amérique Centrale et sur les îles environnantes. Melipona Beecheii en est le nom scientifique. C’est elle, la véritable abeille sacrée des Mayas.

Elle a une dimension très proche de celle de nos abeilles européénnes, légèrement plus petite d’un millimètre, et donc un peu plus légère (0.085 gr).

Il en faut + ou – 12000 pour faire un kilo de miel.

Dans chaque essaim, il n’y a qu’une seule Reine, qui a les yeux noirs.

Une fois fécondée, elle pond des oeufs toute la journée. Elle vit et travaille en harmonie avec le reste des abeilles, qu’elles soient ouvrières ou mâles.

La population d’une ruche peut être variable, de 400 abeilles pour un tout jeune essaim, à plusieurs dizaines de milliers pour une grosse colonie.

Leur nid a vraiment la forme d’une pyramide. Elles stockent le miel et le pollen dans des sortes de jarres, à côté de leur couvain.

Chaque ruche produit entre 3 et 10 kg de miel par an. Il est délicieux et très bons pour la santé. Encore aujourd’hui, les mayas s’en servent surtout comme médicament.

(informations tirées du livre « Mélipona, la princesse Maya », aux éditions Baroch)

Les premiers essaimages

Avec l’arrivée des beaux jours, les premiers mouvements de foule de nos amies les abeilles commencent à être observés au Domaine Apicole de Chezelles sous les yeux bienveillants de Paulette, Maurice et Marie-Cécile.

Elles se déplacent et vont voler ça et là, à la recherche d’un nouveau logement. C’est l’essaimage.

En effet, si une ruche se divise ainsi, c’est parce que tout va bien. La colonie a grandi, est bien nourrie et se trouve un peu à l’étroit. Alors, comme on ne peut pas agrandir la ruche, eh bien une partie des abeilles se mettent à la recherche d’un nouveau logement.

En fait les abeilles commencent par élever une dizaine de nouvelles reines. Pour cela, elles nourrissent entièrement de toutes jeunes abeilles à la Gelée Royale, ce qui suffira à les transformer en Reines.

Ensuite, avant la naissance des jeunes Reines, elle vont donner des petits coups de tête à la Reine en exercice, et cesser de la nourrir. Du coup, cette dernière va perdre du poids, ce qui lui permettra ensuite de voler beaucoup mieux.

Puis une partie des abeilles va se charger en réserve de miel, et attendre que les beaux jours s’installent. Ce sont les éclaireuses qui vont signaler ce fait. Donc dès que le signal est donné, une grosse moitié de la colonie va quitter la ruche et former un essaim au sein duquel se trouvera l’ancienne Reine, et non pas une toute jeune comme certains le pensent souvent !

Vous l’avez sans doute déjà vu, un tel essaim en vol peut atteindre 15 mètres de long voire plus. Mais le 1e objectif est de trouver un premier endroit où il pourra se rassembler en grappe. En général, une branche d’arbre située près de la ruche.

Ce sont les éclaireuses qui vont partir à la recherche du nouveau logement (seulement quelques centaines), alors que l’essaim va patienter accroché à sa branche.

La trouvaille faite, l’essaim est averti et la troupe va rejoindre sa nouvelle habitation. Aussitôt, les cirières construisent des rayons, et la Reine va commencer à pondre.

Et le cycle va recommencer !

ORGANISATION ET HARMONIE

Dans une ruche bien organisée, la rigueur et l’harmonie sont nécessaires.  Des dizaines de milliers d’abeilles composent cette usine en perpétuel mouvement et toutes collaborent avec efficacité dans un même but : assurer la pérennité de la ruche.

 CONCEPTION

Chacun des rayons de la ruche est composé d’alvéoles juxtaposées. Leur forme hexagonale, est celle qui nécessite le moins de cire pour la construction, permet de stocker le plus de volume dans un minimum d’espace et offre une résistance maximale. Au centre du rayon, les nourrices veillent sur le couvain.

COMMUNICATION

Les abeilles se transmettent de la nourriture par trophallaxie : celle qui désire du nectar place une antenne dans les mandibules d’une consœur et tend la langue. Celle-ci régurgite le liquide. C’est de cette façon que s’effectue peu à peu le processus de digestion des sucres. Et aussi de cette façon que se délivrent les messages, grâce aux contacts antennaires et aux phéromones contenues dans la salive. D’abeille en abeille, la Reine peut ainsi inhiber le développement des ovaires aux ouvrières.

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Les vêtements de l’apiculteur

Petit tour d’horizon des différents équipements que doivent porter François et Michael pour se rendre aux ruchers en toute sécurité. Notre Paulette veille minutieusement à ce que tout soit impeccable !

L’apiculteur doit se protéger contre les piqûres, même s’il n’est pas sensible ou s’il pense être à l’abri des piqûres. On ne peut pas et on ne doit pas être certain de l’être. Aucun apiculteur ou presque, sauf pour des opérations simples et ponctuelles, ne se permet de visiter ses ruches sans un équipement minimum. Même en voiture avec des abeilles, il faut prendre des précautions et porter un équipement.

On distingue 4 types d’habits, du plus complet au plus simple :

– la combinaison intégrale

– le blouson avec voile

– la vareuse

– le voile de type américain

Par blouson, on entend une vareuse avec fermeture éclair. La combinaison intégrale doit être portée avec des bottes ou des chaussures montantes. Les élastiques aux poignets complètent la protection.

Le plus simple est le voile de type américain. Il est semi-rigide avec un filet à mailles serrées.

Il faut également utiliser des gants avec manchette en coton et doublés à l’intérieur.

Avec tout ça, nos chers apiculteurs peuvent visiter toutes nos petites amies dans leurs ruches en toute sécurité !

Essaimage et ruches en osier

En mai-juin, c’est la crise du logement ! Les abeilles sont très nombreuses (plus de 40 000) ; les ouvrières élèvent alors des larves de reines. Peu avant la naissance des « princesses », la vieille reine quitte la ruche avec une partie des abeilles et crée une nouvelle colonie : c’est l’essaimage.

Nous adorons cette période ! C’est aussi la préférée de Paulette qui est toujours partante pour enfiler sa twin (combinaison de cosmonaute ;-)) et courir récupérer un essaim dans un arbre ou au coin d’une fenêtre.

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De l’eau pour nos abeilles

Comment les abeilles se procurent leur eau en hiver?

Surtout quand tout est gelé, les lacs, les étangs, les petits abreuvoirs… Bref, tout. C’est une excellente question ! Il faut dire que les questions que l’on me pose ainsi m’épatent souvent, les gens sont vraiment de plus en plus passionnés par les abeilles !

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Qu’est-ce qu’un essaim exactement ?

Pour débuter en apiculture, il faut posséder un essaim, c’est à dire un rassemblement d’abeilles qui se sépare de la colonie originelle pour fonder une nouvelle société.

Voici comme cela se passe : les abeilles construisent une alvéole particulière dans laquelle la Reine va déposer un œuf, qui se transformera en jeune reine. Comme il ne peut y avoir deux reines dans la colonie, des éclaireuses vont se mettre en quête d’un support comme une branche d’arbre ou un pan de mur, et tout le monde va s’y regrouper pour former le fameux essaim.

C’est alors que d’autres éclaireuses de la troupe vont rechercher le lieu idéal, dans un arbre, sous un toit ou dans une cheminée, comme ça se voit souvent. La première éclaireuse retourne alors dans l’essaim, s’engage dans une sorte de danse frétillante pour indiquer la direction exacte du nouveau logis, ainsi que la distance précise !

Les travaux de construction débutent et en peu de temps, les cirières auront construit de nouveaux rayons, qui seront prêts à accueillir la nouvelle ponte de la Reine, ainsi que les provisions de miel et de pollen.

Les essaims d’abeilles sont précieux ! Si vous en découvrez un dans votre jardin, n’hésitez pas à contacter un apiculteur de votre région qui viendra le récupérer pour créer une nouvelle colonie.

A bientôt au Domaine Apicole de Chezelles !

Tajine d’agneau aux abricots et au miel

Domaine Apicole Chezelles
Explosion de saveurs garantie.

Fondante à souhait, cette recette mêle les saveurs sucrées et salées. Le miel lui confère une douceur irremplaçable, qui contrebalance le petit côté acidulé des abricots. Ici au Domaine Apicole de Chezelles, on adore !

Ingrédients (pour 6 personnes)

– 1 gigot ou 1 épaule d’agneau de 2 kg environ

– 2 c. à soupe d’huile d’olive

– 150 g d’abricots secs

– le jus de 2 oranges

– 1 c. à soupe de grains de moutarde

– 1 c. à soupe de miel de bruyère ou de châtaignier

– sel, poivre

1. Faire macérer les abricots dans le jus d’orange

2. Découper en gros morceaux la viande d’agneau, saler, poivrer. Faire rissoler les morceaux dans une grande casserole avec l’huile d’olive.

3. Lorsque les morceaux sont légèrement dorés de tous les côtés, ajouter les grains de moutarde, le miel et 5 abricots préalablement écrasés. Laisser cuire à feu doux une bonne heure en surveillant régulièrement.

4. Cinq minutes avant la fin de cuisson, ajouter les abricots restants.

Servir bien chaud avec de la semoule et des amandes, pour un tagine maison à la fois simple et raffiné.

A bientôt pour d’autres recettes du Domaine Apicole de Chezelles !

Lune de miel…

Eh oui, il y a quelques jours, c’était la fête des amoureux, souvent qualifiée aujourd’hui de fête plus commerciale que romantique… Il est vrai que c’est assez ironique quand on connait l’origine de la Saint Valentin

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L’important c’est l’Emplacement

En effet, pour mettre nos petites abeilles en condition pour nous produire du bon miel, l’emplacement des ruchers est une chose essentielle.

La plupart du temps, nous louons ces emplacements à des fermiers autour de Chezelles, et Maurice, mon grand-père, passe tous les ans payer les loyers. Il le fait sans ronchonner car il vaut mieux payer un peu plus cher et disposer d’excellents lieux où il y a beaucoup de « bonnes » fleurs, car cela nous permet de récolter des miels  de très haute qualité comme vous le savez. Finalement, c’est un peu comme les hôtels en bords de mer, les meilleurs emplacements sont les plus chers…

 

Mais qu’est-ce qu’un bon emplacement ? Une vue mer ? 😉

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