Effervescence au Domaine Apicole

Cette semaine au Domaine Apicole de Chezelles, beaucoup de monde dans les ruches comme tout autour d’elles d’ailleurs !

Nous avons reçu la visite de plusieurs classes, notamment celle du Collège Sainte Solange de Châteauroux.

Tous ces collègiens curieux et avides d’informations apicoles !!!!

Ils ont revêtu l’habit de travail obligatoire pour voire évoluer les abeilles dans leur milieu et surtout pour éviter les piqûres de ces gentilles petites bêtes. Et ont suivi Paulette et Marie-Cécile, qui elles ont passé leur habit de professeur.

Revenus à la miellerie, ils n’ont pu s’empêcher de goûter au délicieux miel qui venait juste d’être extrait.

Les visites se sont déroulées merveilleusement bien, dans le calme et la bonne humeur, et tous sont repartis ravis et des « abeilles »…..oups ! des étoiles plein les yeux.

De la fleur à la ruche

Nous voici absorbés par une leçon très intéressante, donnée par notre cher professeur Maurice MARY, depuis les bancs du Domaine Apicole de Chezelles !

1) la fleur secrète un liquide sucré : le nectar.

2) les butineuses (éclaireuses) partent à la recherche du nectar des fleurs en explorant un périmètre de 5 km.

3) dès qu’elles trouvent un gisement, elles prélèvent un échantillon, le ramènent à la ruche et le font goûter à d’autres butineuses. Leur danse indique l’endroit du gisement par rapport au soleil. Continuer la lecture de « De la fleur à la ruche »

Pourquoi les apiculteurs soupèsent leurs ruches en hiver ?

Paulette avec ses ruches en hiver

Paulette, dans les ruches enneigées.

En cette période de l’année, les abeilles sont dans leur ruche avec toutes leurs réserves de nourriture pour l’hiver. Mais chez nous, Mickael et François continuent à faire leurs tournées dans les ruchers, pour vérifier que toutes ces réserves soient au maximum. Or quand il fait froid, mieux vaut ne pas ouvrir une ruche, pour éviter les courants d’air. La température à l’intérieur baisserait trop brusquement, et les abeilles devraient faire énormément d’efforts pour la faire remonter…

Alors pour savoir si les provisions sont bonnes sans ouvrir une ruche, avec de l’expérience, il suffit de la soupeser ! Et de poser l’oreille contre une paroi, pour écouter la colonie… si son bruissement caractéristique est normal, tout va très bien ! Si la ruche est un peu trop légère, on pose alors des nourrissoirs, qui distribuent petit à petit aux abeilles un sirop de miel que nous préparons nous-mêmes.

Au domaine apicole de Chezelles, on est aux petits soins pour nos amies, mais c’est normal, elles nous le rendent bien aux périodes des miellées.

Est-ce que les abeilles dorment parfois ?

Souvent, on croit que les abeilles restent actives en permanence. Nourrir la Reine, garder la ruche, butiner les fleurs, emmagasiner le miel et le pollen, construire les rayons de cire… il y en a du travail ! Pourtant, les abeilles dorment : elles font même la sieste.

Mais vous ne verrez jamais une abeille allongée sur le dos, les pattes croisées en train de piquer un petit roupillon… car les abeilles dorment exactement où elles travaillent. Ce sont des siestes que les abeilles font au beau milieu de leur tâche. Si vous observez une ruche de près, certaines peuvent être accrochées à des rayons de cire, leur abdomen qui pend dans le vide : elles dorment. Quand elles ont récupéré assez d’énergie, hop, elles se remettent au travail.

Quand une abeille dort, ses antennes ne bougent plus. Quand elle ne dort pas, ses antennes sont tout le temps en mouvement. Voilà le truc !

PS : il y a néanmoins une exception. Les abeilles nourricières travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sans faire de pause ni de sieste. C’est lorsqu’elles passeront à leur tâche suivante, celle de magasinière (ou, si vous préférez, de manutentionnaire) qu’elles pourront commencer à faire des siestes, vers le douzième jour de leur vie.

Des poulets au secours des abeilles !

Au Domaine Apicole de Chezelles, en hiver, nous devons protéger les abeilles de leurs ennemis jurés, comme le blaireau ou le pic-vert. Les « pics » sont particulièrement redoutables, car ils arrivent, avec leurs puissants becs, à percer le bois des ruches pour se servir ensuite à travers le trou. Avant de commencer à percer les parois, ils tapotent un peu partout pour trouver l’endroit qui sonne le plus « creux », et qui est donc le plus fin.

Au printemps, il y a aussi les hirondelles, qui poursuivent parfois les abeilles en vol. Ou le petit rapace qui s’appelle la bondrée apivore et qui revient chez nous vers le milieu du printemps. Heureusement, cet oiseau migrateur préfère souvent les guêpes aux abeilles. On l’appelle aussi le « busard à miel », bien qu’il ne mange pas de miel du tout.

Et selon les régions, les gros frelons vont se réveiller et s’attaquer aux abeilles. Pour combattre ces terribles bestioles, certains apiculteurs utilisent… des poulets. En période de croissance, ces volatiles mangent des protéines, les frelons représentent alors un mets de choix. Les apiculteurs installent donc quelques poulets dans leurs ruchers.

Comme les frelons se mettent en vol stationnaire devant les ruches (ils savent faire du sur place, comme les hélicoptères), les petits poulets n’ont qu’à attendre en embuscade et sauter en l’air en donnant un bon coup de bec… et le tour est joué !

Malins, les apiculteurs !

A très bientôt au Domaine Apicole de Chezelles.

Ce qui rend les produits du Domaine Apicole uniques, c’est notre savoir-faire

Le Domaine Apicole de Chezelles, situé dans le Berry, a été fondé en 1900.

Au tout début du siècle dernier, nous ne possédions que quelques ruches. Mais, nous récoltions déjà le bon miel de nos campagnes.

Au fil des années, et avec beaucoup de travail et d’application, le Domaine Apicole est devenu l’une des exploitations apicoles les plus réputées de France.

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Pourquoi les abeilles bourdonnent ?

Dès l’arrivée du printemps, en pleine corvée de butinage, les abeilles jouent leur partition à nos fenêtres, sur les plates-bandes de nos jardins et dans les ruchers de nos apiculteurs préférés. Ce bruit reconnaissable entre mille s’appelle le bourdonnement. Mais pourquoi ce vrombissement ? A quoi sert-il ? Et d’où le bruit de l’abeille exactement ? Explications.

Miel et sommeil

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Pollen, Nectar, Miellat… petit cours de rattrapage

Domaine Apicole de Chezelles

Pas toujours évident, lorsqu’on n’est pas apiculteur, de s’y retrouver. Voici un petit pense-bête en 3 points pour ne plus s’emmêler les mandibules.

  1. Les plantes qui produisent du pollen sont visitées par les abeilles, qui récoltent le pollen au cours du butinage et le ramène à la ruche sous forme de pelotes. Le pollen est une source essentielle de leur alimentation. Toutes les plantes à fleurs produisent du pollen. Pour en apprendre plus sur cette substance, consultez notre guide complet sur le pollen.
  2. Le nectar est une substance sucrée sécrétée par certaines fleurs, par exemple, le tilleul. Toutes les plantes ne produisent pas de nectar. C’est du nectar qu’est issu le miel. Mais pas seulement… il existe une source d’approvisionnement complémentaire ou de remplacement pour les abeilles : le miellat.
  3. Le miellat est une substance sucrée que l’on doit aux pucerons ou cochenilles, qui sucent la sève des arbres et des plantes et en rejettent une partie. Donc le miel est le fruit du travail des abeilles, à partir du nectar et/ou du miellat qu’elles récoltent.

C’est bon pour vous ?

Pour goûter le pollen et les différentes sortes de miel, rendez-vous sur notre boutique en ligne.

Marie-Cécile, au Domaine Apicole de Chezelles.

Oligo-éléments : quel est le miel N°1 ?

Domaine Apicole de Chezelles

Les douze oligo-éléments les plus importants pour nous sont : le potassium, le phosphore, le calcium, le soufre, le magnésium, le manganèse, le silicium, le bore, le fer, le zinc, le cuivre, et le baryum.

Parmi les miels dits « monofloraux », c’est le châtaignier qui contient le plus de potassium et de manganèse, par exemple. Mais pour l’ensemble des oligo-éléments, le numéro un, c’est le Sapin ! Pour vous le procurer, passez commande directement sur notre site internet. 

C’est lui qui contient le plus de magnésium, de zinc et de phosphore de tous, mais il contient aussi beaucoup de potassium, de fer, de cuivre et de calcium. Dans l’ensemble, le Miel de Sapin contient « à la louche » dix fois plus d’oligo-éléments que d’autres miels. Par conséquent, le Miel de Sapin est le Miel absolument idéal pour l’hiver et la protection contre les infections, les virus…

Autre chose importante : les oligo-éléments du miel sont hautement biodisponibles, ce qui veut dire que notre organisme les assimile très bien.