C’est le comble, vous ai-je déjà raconté qu’on produisait plus de miel par ruche à Paris qu’au Domaine Apicole de Chezelles ?!!!
Voici un petit article trouvé sur le site de la mairie de Paris :
C’est le comble, vous ai-je déjà raconté qu’on produisait plus de miel par ruche à Paris qu’au Domaine Apicole de Chezelles ?!!!
Voici un petit article trouvé sur le site de la mairie de Paris :
En ces temps froids, tous les petits animaux sauvages, pourtant bien charmants, mais qui adorent venir dérober le miel de nos abeilles sont entrés en action depuis le début de l’hiver. A chaque fois, il faut que nous allions réparer les dégâts !
Et oui, déjà la fin de l’été qui arrive à grands pas… Mais pas tout à fait la fin de la période apicole !
En effet, en ce moment, nos ruches sont sur les bruyères « erica », en Sologne. Si je vous dis la bruyère « erica », c’est parce qu’il existe différentes sortes de bruyères que les abeilles aiment butiner.
Le sort des mâles, c’est-à-dire des faux bourdons, est peu enviable à cette époque de l’année.
En effet, s’ils on mené une vie de patachon jusque-là, et bien sûr fécondé ou, pour la plupart, tenté de féconder la Reine, ils sont désormais expulsés manu militari des ruches, car ils sont devenus tout simplement inutiles à l’approche de l’hiver. Hors de question de conserver des bouches inutiles dans la ruche !
Avec ce beau temps, elles sont de sortie, à rôder autour de nos melons et jambon sec !!
Laissez moi vous raconter quelques histoires au sujet de ces sacrées guêpes, qui sont si souvent assimilées aux abeilles, à tort puisqu’elles ne sont même pas de la même famille ! Elles ont bien des ancêtres communs, au même titre que les fourmis, au passage. Mais ces ancêtres vivaient il y a plus de cent millions d’années…
Eh oui, il y a quelques jours, c’était la fête des amoureux, souvent qualifiée aujourd’hui de fête plus commerciale que romantique… Il est vrai que c’est assez ironique quand on connait l’origine de la Saint Valentin…
Plaies cutanées, brûlures légères, fatigue passagère, immunité en vrac… l’apithérapie est une discipline consistant à soulager, apaiser voire même traiter divers maux grâce aux produits des abeilles. Apprenez-en plus dès maintenant sur sa définition et son histoire.
Apithérapie vient du latin « apis » pour abeille et du grec « therapeia » pour cure. L’apithérapie consiste donc à utiliser les produits de la ruche à des fins thérapeutiques et cosmétiques. L’apithérapie comprend les produits récoltés, transformés ou sécrétés par les abeilles parmi lesquels :
Il y a dans le monde de très nombreuses études récentes qui démontrent les effets thérapeutiques des produits de la ruche et l’apithérapie occupe désormais une place très importante dans les médecines dites « douces ».
Moi qui suis « née dans un pot de miel », je ne me soigne qu’avec les abeilles et je suis en pleine forme ! Je crois que de plus en plus de personnes font pareil et je pense que cela va durer…tant qu’il y aura des abeilles.
D’un autre côté, ce soudain engouement est étrange puisque ces études ne font que prouver ce qu’on savait déjà, parfois depuis très longtemps…
L’apithérapie ne date pas d’hier ! Ses origines remontent à des millénaires durant desquels les produits de la ruche étaient utilisés pour leurs bienfaits sur l’organisme.
Savez-vous ce qui figure sur le fameux Manuscrit de Thèbes en Egypte, qui date de 1870 avant Jésus-Christ ? Et bien on y explique que les Egyptiens (en tout cas, les nobles) se soignaient à l’aide des produits de la ruche. Dans l’Egypte des pharaons, il a notamment été retrouvé un papyrus décrivant 48 usages traditionnels des produits de la ruche. Le miel et la propolis étaient alors employés en tant qu’antiseptiques et anti-inflammatoires… tout comme aujourd’hui !
Que faisait Pithagore, vers 500 avant J.C. ? Il se soignait avec les produits de la Ruche et disait qu’il en tirait sa vitalité et sa créativité. Pythagore est disparu à 83 ans, un bel âge pour l’époque !
Que faisait Hippocrate, fondateur de la médecine, en 400 avant J.C .? Il mettait du miel dans de nombreux traitements ! Et il a vécu jusqu’à 90 ans ! Et que disait Aristote, vers 350 avant J.C. ? Que la ruche était une pharmacie !
Vous avouerez donc qu’il est un peu fort de dire qu’en 2022, on découvre les vertus thérapeutiques des produits de la ruche !
En effet, pour mettre nos petites abeilles en condition pour nous produire du bon miel, l’emplacement des ruchers est une chose essentielle.
La plupart du temps, nous louons ces emplacements à des fermiers autour de Chezelles, et Maurice, mon grand-père, passe tous les ans payer les loyers. Il le fait sans ronchonner car il vaut mieux payer un peu plus cher et disposer d’excellents lieux où il y a beaucoup de « bonnes » fleurs, car cela nous permet de récolter des miels de très haute qualité comme vous le savez. Finalement, c’est un peu comme les hôtels en bords de mer, les meilleurs emplacements sont les plus chers…
Mais qu’est-ce qu’un bon emplacement ? Une vue mer ? 😉
J’ai l’impression que ça fait une éternité que je ne vous ai pas écris….
Aujourd’hui, si on peut dire que moi j’ai « la banane », je pense que les abeilles elles, ont « la grappe » !!!
Continuer la lecture de « Glaglagla, les abeilles ont la grappe… »
Eh oui, comme vous vous en doutez, les abeilles n’ont pas que des amis ! On pourrait croire qu’elles sont bien petites mais détrompez vous, elles ont plus d’un tour dans leur sac !