Aller au contenu principal
Rechercher un produit, une référence,...

Le ratel et le miel !

Aujourd’hui, je vais vous parler du ratel !!

Connaissez-vous son histoire ? Marie-Cécile au Domaine de Chezelles, passionnée par les abeilles va vous la raconter.

C’est un animal semble-t-il pas très connu mais très rigolo !!

Il sait collaborer de façon stratégique avec d’autres animaux, ce qui est assez rare dans la nature. En général, les animaux savent profiter d’animaux plus gros, par exemple en récupérant les restes de leur nourriture, mais c’est tout. Un exemple : ce sont les abeilles qui attendent que les gros bourdons aient percé la base des fleurs profondes pour aller récolter un peu de nectar. Alors qu’elles n’ont pas une langue assez longue pour aller récupérer ce nectar elles-mêmes, ni des mandibules assez puissantes pour percer la base des fleurs. Ca c’est malin, mais ce que fait le ratel, c’est encore autre chose.

Le ratel ou blaireau à miel

En fait, cette espèce de blaireau, qui vit notamment en Afrique, est folle de miel. D’ailleurs on l’appelle aussi le blaireau à miel. Et il est très copain avec un oiseau que l’on appelle l’indicateur à miel (en anglais c’est honeyguide).

Savez-vous ce que font ces deux compères ?

Eh bien l’oiseau survole les fôrets, à la recherche de ruches sauvages. Quandil en a repérée une, il se pose sur une branche et lance un cri très particulier, que le ratel comprend parfaitement. Ce dernier, même s’il se baladait à des kilomètres, arrive alors ventre à terre et s’attaque à la ruche, à l’aide de ses griffes très longues. Cinq centimètres, environ ! Lorsqu’il a réussi à l’ouvrir, il se met à manger le miel, alors que l’oiseau reste perché. En plus, le ratel dispose d’une fourrure très épaisse qui le protège des piqûres. Pauvres abeilles !!

Une fois rassasié, le ratel s’éloigne et c’est au tour de l’indicateur de se régaler en dégustant tout le couvain. La ruche se retrouve donc entièrement vidée de son contenue par les deux compères, et le tour est joué.

Le ratel a besoin de l’oiseau , et l’oiseau a besoin du ratel.

Parlons photos

Parlons un peu des photos du Domaine Apicole de Chezelles…

Vous le savez sans doute, les conditions d’éclairage sont très importantes quand vous voulez faire des photos en plein air et si ça change à tout bout de champs, il faut sans cesse refaire les réglages. Un nuage et zou, il faut tout re-régler, ou attendre qu’il s’en aille. Vous me direz que l’on peut aussi utiliser son appareil en mode « automatique » comme tout un chacun (c’est ce que je fais !) mais quand on veut faire les choses dans les règles de l’art, comme Maurice Mary, pas question de céder à ces facilités. Alors voilà, on bidouille l’ouverture, la vitesse, le diaphragme, la netteté et plein d’autres choses auxquelles, entre nous, je ne comprends pas grand chose. Mais quand je vois le résultat sur les superbes photographies d’abeilles et de fleurs de Maurice, eh bien, je me dis que ça en vaut la peine de ce donner tout ce mal.

 

Continuer la lecture de « Parlons photos »

Les pommes au miel du Domaine Apicole de Chezelles

 

1) Déposer dans un plat allant au four les pommes épluchées et creuser pour enlever coeur et pépins.

2) Arroser d’un jus de citron, remplir le creux des pommes d’une cuillerée à soupe de miel par pomme et de noix passées à la moulinette.

3) Cuire à four chaud 20 minutes avec 1/2 verre d’eau au fond du plat.

Vous n’avez plus qu’à déguster!

C’est délicieux et tellement économique!

Le sphinx

La saison de la bruyère se termine au Domaine Apicole de Chezelles et nous commençons à faire les visites de contrôle des ruches. C’est que certains ennemis des abeilles montrent le bout de leur nez en septembre ! Il y a par exemple le sphinx, ce très gros papillon très impressionnant que nous connaissons bien. Il fait parfois peur mais il est inoffensif. Inoffensif ? Oui, mais il a un gros défaut, il ADORE le miel. Oui, oui, comme nous, on ne peut donc pas lui donner tort. Le problème, c’est qu’il n’hésite pas à s’introduire dans les ruches pour venir se goinfrer, à l’aide de sa trompe très efficace. Et le pire, c’est que souvent, les abeilles le laissent faire, ou en tout cas ne réagissent pas assez rapidement lorsque la bestiole vient commettre son larcin.

Continuer la lecture de « Le sphinx »

Voleurs de miel

En ces temps froids, tous les petits animaux sauvages, pourtant bien charmants, mais qui adorent venir dérober le miel de nos abeilles sont entrés en action depuis le début de l’hiver. A chaque fois, il faut que nous allions réparer les dégâts !

Continuer la lecture de « Voleurs de miel »

La Bruyère

Et oui, déjà la fin de l’été qui arrive à grands pas… Mais pas tout à fait la fin de la période apicole !

En effet, en ce moment, nos ruches sont sur les bruyères « erica », en Sologne. Si je vous dis la bruyère « erica », c’est parce qu’il existe différentes sortes de bruyères que les abeilles aiment butiner.

Continuer la lecture de « La Bruyère »

La chasse aux mâles

Le sort des mâles, c’est-à-dire des faux bourdons, est peu enviable à cette époque de l’année.

En effet, s’ils on mené une vie de patachon jusque-là, et bien sûr fécondé ou, pour la plupart, tenté de féconder la Reine, ils sont désormais expulsés manu militari des ruches, car ils sont devenus tout simplement inutiles à l’approche de l’hiver. Hors de question de conserver des bouches inutiles dans la ruche !

Continuer la lecture de « La chasse aux mâles »

Taille de Guêpe

Avec ce beau temps, elles sont de sortie, à rôder autour de nos melons et jambon sec !!

Laissez moi vous raconter quelques histoires au sujet de ces sacrées guêpes, qui sont si souvent assimilées aux abeilles,  à tort puisqu’elles ne sont même pas de la même famille ! Elles ont bien des ancêtres communs, au même titre que les fourmis, au passage. Mais ces ancêtres vivaient il y a plus de cent millions d’années…

Continuer la lecture de « Taille de Guêpe »

Le Poulet au miel et au citron

Votre marché :

  • 1 poulet fermier coupé en 10 morceaux
  • 1 citron
  • 4 carottes
  • 2 courgettes
  • 8 petits navets primeurs
  • 2 gousses d’ail
  • ½ bouquet de coriandre
  • 2 c à soupe de miel de thym
  • 1 c à soupe d’huile d’olive
  • 1 c à café de curcuma
  • Sel

Réalisation : 

1 – Préchauffer le four à 200°C

2 – Mélanger le miel, le curcuma et l’huile d’olive. Ajouter 3 pincées de sel. Enduire le poulet de cette préparation et réserver.

3 – Eplucher le citron à l’économe et réserver la peau. Le couper en 8 tranches. Les blanchir 1 minute dans l’eau bouillante. Egoutter et réserver.

4 – Eplucher les 4 carottes et les couper en deux dans le sens de la longueur. Les émincer grossièrement. Laver les courgettes et les couper de la même façon. Eplucher les 8 navets et les couper en deux.

5 – Dans une poêle antiadhésive, faire sauter les morceaux de poulets sur chaque face et réserver. Dans la même poêle, faire sauter les tranches de citron, l’ail et les légumes. Saler. En tapisser le fond d’une cocotte en commençant par le citron.  Mettre les morceaux de poulets (sauf les blancs) et cuire au four 30 minutes à couvert.

6 – Retirer les légumes sauf le citron. Ajouter les blancs de poulets et mettre la cocotte au four 20 minutes, sans couvercle.

7 – Dresser le poulet, les légumes et le citron dans un plat. Aromatiser le jus de cuisson avec la coriandre. Napper de ce jus. Décorer de filaments de peau de citron.

Régalez-vous !