Une petite révision du parcours des produits de la ruche !! :-)

Gros plan sur la ruche et ses habitants

LA RUCHE

Elle abrite le couvain et les adultes logent dans la ruche.

Le couvain c’est  :

– 6000 œufs

– 9000 larves

– 20000 autres plus âgées

Les adultes c’est :

– la reine

– 1000 à 2000 mâles

– 40000 à 60000 ouvrières

Elles sont nettoyeuses, nourrices, cirières, gardiennes, magasinières, ventileuses et enfin butineuses.

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Le corps de l’abeille

Petite leçon d’anatomie au Domaine Apicole de Chezelles avec nos professeurs Paulette et Maurice.

Le corps de l’abeille se divise en trois parties : la tête, le thorax et l’abdomen.

 L’abdomen

Il est relié au thorax par un pétiole aussi fin que celui de la guêpe. Ce pétiole est caché par de nombreux poils. Fourchus et duveteux, ces derniers font de l’abeille une excellente pollinisatrice. De plus, leur nombre, lui permette de se réchauffer et donc de réchauffer la grappe d’abeilles, qui peut se maintenir à l’extérieur à 10° C au minimum. Le pétiole, dernier anneau de l’abdomen, est soudé au thorax.

 Le thorax

Il est relié à la tête par le cou aux puissants muscles qui donnent à la tête une mobilité exceptionnelle.

La tête

Elle présente de gros yeux qui prédominent surtout chez le mâle et qui sont composés de trois ocelles. Ces derniers apprécient surtout la luminosité et viennent compléter les qualités visuelles spécifiques de l’abeille.

Leur vue est très performante et adaptée à leur activité de butineuse. Les antennes forment le 2e organe de détection, particulièrement sensible à la température, au gaz carbonique et aux odeurs en général, qui vont leur servir de guide.

corps abeille

LA MORPHOLOGIE DE L’ABEILLE

1. antennes – 2. probocis et langue – 3. glandes hypopharyngiennes – 4. glandes mandibulaires – 5. glandes labiales – 6. bouche et mandibules – 7. oesophage – 8. jabot – 9. proventricule et ses 4 soupapes – 10. ventricule et tube de Malpighi – 11. intestin – 12. rectum – 13. aiguillon – 14. glandes Koschevnikov et Dufour – 15. réservoir à venin – 16. glande alcaline – 17. glandes de Nasanov – 18. quatorze stigmates (orifices de respiration) – 19. ocelles – 20. poils crochus – 21. deux paires d’ailes crochetées – 22. ostioles – 23. ventricules – 24. tergites – 25. glandes cirières -26. stermites – 27. 1e paire de pattes – 28. 2e paire de pattes – 29. 3e paire de pattes – 30. muscles alaires

La Bruyère

Et oui, déjà la fin de l’été qui arrive à grands pas… Mais pas tout à fait la fin de la période apicole !

En effet, en ce moment, nos ruches sont sur les bruyères « erica », en Sologne. Si je vous dis la bruyère « erica », c’est parce qu’il existe différentes sortes de bruyères que les abeilles aiment butiner.

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La chasse aux mâles

Le sort des mâles, c’est-à-dire des faux bourdons, est peu enviable à cette époque de l’année.

En effet, s’ils on mené une vie de patachon jusque-là, et bien sûr fécondé ou, pour la plupart, tenté de féconder la Reine, ils sont désormais expulsés manu militari des ruches, car ils sont devenus tout simplement inutiles à l’approche de l’hiver. Hors de question de conserver des bouches inutiles dans la ruche !

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Effervescence au Domaine Apicole

Cette semaine au Domaine Apicole de Chezelles, beaucoup de monde dans les ruches comme tout autour d’elles d’ailleurs !

Nous avons reçu la visite de plusieurs classes, notamment celle du Collège Sainte Solange de Châteauroux.

Tous ces collègiens curieux et avides d’informations apicoles !!!!

Ils ont revêtu l’habit de travail obligatoire pour voire évoluer les abeilles dans leur milieu et surtout pour éviter les piqûres de ces gentilles petites bêtes. Et ont suivi Paulette et Marie-Cécile, qui elles ont passé leur habit de professeur.

Revenus à la miellerie, ils n’ont pu s’empêcher de goûter au délicieux miel qui venait juste d’être extrait.

Les visites se sont déroulées merveilleusement bien, dans le calme et la bonne humeur, et tous sont repartis ravis et des « abeilles »…..oups ! des étoiles plein les yeux.

De la fleur à la ruche

Nous voici absorbés par une leçon très intéressante, donnée par notre cher professeur Maurice MARY, depuis les bancs du Domaine Apicole de Chezelles !

1) la fleur secrète un liquide sucré : le nectar.

2) les butineuses (éclaireuses) partent à la recherche du nectar des fleurs en explorant un périmètre de 5 km.

3) dès qu’elles trouvent un gisement, elles prélèvent un échantillon, le ramènent à la ruche et le font goûter à d’autres butineuses. Leur danse indique l’endroit du gisement par rapport au soleil. Continuer la lecture de « De la fleur à la ruche »

Pourquoi les apiculteurs soupèsent leurs ruches en hiver ?

Paulette avec ses ruches en hiver

Paulette, dans les ruches enneigées.

En cette période de l’année, les abeilles sont dans leur ruche avec toutes leurs réserves de nourriture pour l’hiver. Mais chez nous, Mickael et François continuent à faire leurs tournées dans les ruchers, pour vérifier que toutes ces réserves soient au maximum. Or quand il fait froid, mieux vaut ne pas ouvrir une ruche, pour éviter les courants d’air. La température à l’intérieur baisserait trop brusquement, et les abeilles devraient faire énormément d’efforts pour la faire remonter…

Alors pour savoir si les provisions sont bonnes sans ouvrir une ruche, avec de l’expérience, il suffit de la soupeser ! Et de poser l’oreille contre une paroi, pour écouter la colonie… si son bruissement caractéristique est normal, tout va très bien ! Si la ruche est un peu trop légère, on pose alors des nourrissoirs, qui distribuent petit à petit aux abeilles un sirop de miel que nous préparons nous-mêmes.

Au domaine apicole de Chezelles, on est aux petits soins pour nos amies, mais c’est normal, elles nous le rendent bien aux périodes des miellées.

Est-ce que les abeilles dorment parfois ?

Souvent, on croit que les abeilles restent actives en permanence. Nourrir la Reine, garder la ruche, butiner les fleurs, emmagasiner le miel et le pollen, construire les rayons de cire… il y en a du travail ! Pourtant, les abeilles dorment : elles font même la sieste.

Mais vous ne verrez jamais une abeille allongée sur le dos, les pattes croisées en train de piquer un petit roupillon… car les abeilles dorment exactement où elles travaillent. Ce sont des siestes que les abeilles font au beau milieu de leur tâche. Si vous observez une ruche de près, certaines peuvent être accrochées à des rayons de cire, leur abdomen qui pend dans le vide : elles dorment. Quand elles ont récupéré assez d’énergie, hop, elles se remettent au travail.

Quand une abeille dort, ses antennes ne bougent plus. Quand elle ne dort pas, ses antennes sont tout le temps en mouvement. Voilà le truc !

PS : il y a néanmoins une exception. Les abeilles nourricières travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sans faire de pause ni de sieste. C’est lorsqu’elles passeront à leur tâche suivante, celle de magasinière (ou, si vous préférez, de manutentionnaire) qu’elles pourront commencer à faire des siestes, vers le douzième jour de leur vie.