1) Couper les aubergines en deux dans le sens de la longueur. Tailler la chair à l’aide d’un couteau en formant un grillage. Placer sur chaque moitié d’aubergine un brin de romarin. Préchauffer le four à 180 °C (th. 6). Continuer la lecture de « Caviar d’aubergines au miel et au romarin »
En effet, pour mettre nos petites abeilles en condition pour nous produire du bon miel, l’emplacement des ruchers est une chose essentielle.
La plupart du temps, nous louons ces emplacements à des fermiers autour de Chezelles, et Maurice, mon grand-père, passe tous les ans payer les loyers. Il le fait sans ronchonner car il vaut mieux payer un peu plus cher et disposer d’excellents lieux où il y a beaucoup de « bonnes » fleurs, car cela nous permet de récolter des miels de très haute qualité comme vous le savez. Finalement, c’est un peu comme les hôtels en bords de mer, les meilleurs emplacements sont les plus chers…
Mais qu’est-ce qu’un bon emplacement ? Une vue mer ? 😉
A Chezelles, on me demande parfois où les abeilles récoltent la cire dont elles font les rayons. C’est une très bonne question, pleine de logique, sauf que les abeilles ne récoltent pas la cire, elles la fabriquent !
De l’âge de 14 à 21 jours, une petite glande dite « cirière », située sous leur abdomen, secrète cette merveilleuse cire. Elle va s’étaler sur une petite surface plane dont est munie la carapace de l’abeille, cette surface est d’ailleurs appeléele miroir à cire.
Là, la cire va se solidifier et former une petite plaque d’un poids d’environ un milligramme. Soit un millième de gramme !
L’abeille va ensuite brosser son ventre avec ses pattes arrière, et ainsi décoller la fine plaque de cire, que l’on va appeler l’écaille. Puis elle va la porter à sa bouche et la mastiquer, un peu comme un chewing-gum, afin de former une petite boule. Elle va déposer cette petite boule, comme une mini-brique, à l’endroit précis où ses collègues sont en train de construire une nouvelle alvéole de cire. Et voilà !
Ces alvéoles ont une forme absolument parfaite, c’est pourquoi on s’en est toujours beaucoup inspiré dans la construction aéronautique. Un ingénieur vous confirmera que les alvéoles d’abeilles offrent le meilleur rapport résistance/poids du monde ! A noter, la section d’une cellule est la même que celle d’un crayon à papier. Dites, quand remettra-t-on enfin le Prix Nobel de physique aux abeilles ?
La famille du Domaine Apicole de Chezelles s’est récemment agrandie avec l’arrivée de l’adorable petit Martin. Pour l’occasion, voici une recette toute douce pour les petits et les grands gourmands.
Semoule gourmande des Petites Abeilles
200 ml de lait
50 g de semoule fine
1 jaune d’œuf
1 cuillère à café de miel d’acacia
Mélangez ensemble le lait, la semoule crue, le jaune d’œuf et le miel d’acacia.
Faites cuire dans une casserole à feu moyen, environ 5 minutes.
Lorsque la semoule se décolle du bord de la casserole, c’est cuit !
Versez dans un ramequin, laissez refroidir, et placez le au frigo pendant une demi-heure.
Pour rendre visite aux abeilles, quelques précautions s’imposent. L’abeille ne pique pas gratuitement ou par simple agressivité, mais elle peut se retrouver coincée dans le pli d’un vêtement ou dans les cheveux, ou vouloir protéger sa ruche, pour peu que vous portiez en plus ce jour là un parfum qui la dérange… En effet, les abeilles sont très sensibles aux odeurs !
La tenue idéale de d’apiculteur :
un chapeau muni d’un voile : la vareuse.
des gants. Si les abeilles sont calmes, on peut s’en passer pour être plus à l’aise dans ses mouvements.
des bottes.
des vêtements couvrants (plusieurs couches) ou une combinaison d’une seule pièce munie d’une fermeture éclair. En plus d’être pratique, la matière de ces combinaisons résiste aux dards des abeilles.
l’enfumoir. C’est un appareil d’apiculteur dans lequel on fait brûler un certain type d’herbes sèches. L’objectif est de dégager une fumée blanche pour inciter les abeilles à se réfugier dans la ruche. La fumée doit être « froide » pour ne pas irriter les abeilles. Pour cela, la nature du combustible a son importance : plus le combustible est « aéré », plus la température va monter. Mieux vaut donc tasser le combustible pour qu’il se consume très lentement. On peut utiliser par exemple des aiguilles de pin !
La saison de la bruyère se termine au Domaine Apicole de Chezelles et nous commençons à faire les visites de contrôle des ruches. C’est que certains ennemis des abeilles montrent le bout de leur nez en septembre ! Il y a par exemple le sphinx, ce très gros papillon très impressionnant que nous connaissons bien. Il fait parfois peur mais il est inoffensif. Inoffensif ? Oui, mais il a un gros défaut, il ADORE le miel. Oui, oui, comme nous, on ne peut donc pas lui donner tort. Le problème, c’est qu’il n’hésite pas à s’introduire dans les ruches pour venir se goinfrer, à l’aide de sa trompe très efficace. Et le pire, c’est que souvent, les abeilles le laissent faire, ou en tout cas ne réagissent pas assez rapidement lorsque la bestiole vient commettre son larcin.